Variole du Singe: Comment l’Algérie se prépare à la riposte

Le ministère de la santé affirme que pour l’heure, aucune contamination au virus de la variole du singe n’a été recensée mais il se prépare à une éventuelle apparition sporadique de cas et renforce son système de surveillance avec une série de recommandations.  

L’inquiétude est aujourd’hui réelle face à la nouvelle souche du Mpox, variole du signe  qui connaît une véritable recrudescence en Afrique  et avec l’apparition de premiers cas en Suède et au Pakistan.

« Il est probable que d’autres cas importés de clade 1 soient enregistrés dans la région européenne au cours des prochains jours et des prochaines semaines », prévient l’OMS Europe  dans un communiquéen rappelant que « Celle-ci a fait au moins 548 morts depuis le début de l’année en République démocratique du Congo (RDC), le pays le plus touché ».

Ce qui constitue une véritable menace s’inquiètent les spécialistes d’autant que « Ce variant est dangereux et  très contagieux. Le risque de voir une propagation  entre les personnes  par des objets et des surfaces  touchés par une personnes atteinte de la variole du singe, compliquera davantage la situation », s’inquiète le Directeur général de l’Institut pasteur d’Algérie Pr Fawzi Derrar, virologue.  Il appelle à la vigilance et au respect des mesures d’hygiènne tout en faisant référence à la note d’information diffusée sur son site  et réseaux sociaux. Le directeur de l’IPA rappelle que les maladies infectieuses dépassent les frontières nationales il est donc important que les pays collaborent pour lutter contre les épidémies

“La vigilance doit rester de mise », a -il insisté en précisant  que la plupart des cas confirmés dans le monde sont importés à partir des zones endémiques des pays d’Afrique.

L’Algérie a mis en place un dispositif  de surveillance afin de prévenir l’introduction des cas avec un renforcement de la surveillance des cas par l’activation du dispositif de veille au niveau des points d’entrée et la détection rapide des cas par le personnel médical et l’information et la sensibilisation de la population générale.

La dernière instruction émanant de la direction générale de la prévention au ministère de la santé met l’accent sur les principaux axes de riposte à savoir l’organisation territoriale, la prévention (mode de transmission, classification des cas, les directives en matière d’organisation, le contrôle des postes  sanitaires et la  prise en charge.