Pour les deux prochaines années, l’inflation régressera progressivement, à 7,7 % en 2024 et 5,8 % en 2025. En fait, la BCT s’attend à ce que le taux d’inflation baisse légèrement durant les mois et les années à venir; mais il préservera, toutefois, son niveau élevé, sur le moyen terme.

Par ailleurs, l’Institut d’émission a relevé, dans ce document, que l’accroissement du financement intérieur du budget de l’Etat pourrait avoir des répercussions négatives, en alimentant les pressions inflationnistes et en réduisant les possibilités de financement des secteurs productifs. Il estime, en outre, que l’accroissement des salaires, l’augmentation continue des prix de produits à l’échelle internationale, la baisse de la production et de l’exportation nationales (notamment de phosphate, de pétrole, de l’agriculture…) et la hausse de la demande sur les produits d’importation, sont autant de facteurs qui peuvent alimenter l’inflation.