La gestion des effets du séisme d’Al Haouz, le développement rural et le maintien des Assemblées annuelles FMI/BM à Marrakech sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.

+L’Opinion+ salue l’action des éléments des Forces Armées Royales (FAR) qui, dans une opération inédite, déploient des mulets et des chevaux pour porter des bâts chargés de nourriture, de médicaments et d’équipements de secours, destinés à aider les habitants des zones montagneuses reculées.

Les militaires bravent ainsi des routes montagneuses étroites et impraticables en marchant à pied pour atteindre ces villages en détresse, complétant ainsi les opérations par hélicoptères qui, depuis le 8 septembre, couvrent les grandes distances en un temps record, note le journal.

Cette action militaire, qui requiert une forte connaissance de la région et une bonne maîtrise de ses caractéristiques géologiques, démontre l’importance de la sélection des équipes de secours et conforte la position du Maroc vis-à-vis de l’accueil systématique des aides internationales.

Car, dans de telles situations, la moindre erreur pourrait coûter cher, très cher, aux secouristes et aux populations, estime-t-il.

+L’Economiste+ relève le peu d’efficacité des programmes de développement des zones de montagne, estimant que la responsabilité est collective.

Compte tenu de cette situation, le quotidien estime que le séisme d’Al Haouz sonne comme un avertissement qui signifie qu' »il n’est plus possible » de “faire l’impasse” sur ce que jadis l’on appelait cruellement “le Maroc inutile”.

D’année en année, le pays avance, grandit, et les fruits de sa progression devraient profiter à tous les Marocains, car aujourd’hui, toutes les régions ne pourront pas avancer à la même vitesse, relève-t-il.

Néanmoins, en faisant jouer cette forte solidarité propre aux Marocains, “nous pourrions tous nous lever pour combattre la misère, là où elle se trouve”, plaide-t-il, estimant que cette forte mobilisation dont a fait preuve tout le pays en faveur des sinistrés d’Al Haouz est une “première marche” vers le changement, “un premier pas pour bâtir un Maroc nouveau, ne laissant aucun de ses enfants au dernier rang des priorités, pour se transformer en misérable sans voix”.

La scolarisation des enfants sinistrés d’Al Haouz vient de démarrer, car la vie continue, malgré tout, toutefois, “pérenniser les efforts pour un nouveau modèle de développement rural sera crucial pour leur garantir un avenir meilleur”, souligne-t-il.