Le projet prévoit une croissance du PIB de 3,9 % en 2025 et 4 % en 2026, tirée par la performance de tous les secteurs. Tandis que le secteur des hydrocarbures devrait rebondir grâce aux exportations de gaz naturel, de gaz naturel liquéfié et de pétrole.

Le projet de loi a été élaboré sur la base d’un prix de référence du baril de pétrole de 60 dollars pour la période 2024-2026 et de 70 dollars comme prix de marché estimé pour le baril de pétrole brut, selon l’agence de presse algérienne (APS).

Ainsi, selon les prévisions du projet de loi, les exportations de marchandises atteindront 49,8 milliards de dollars en 2024. Et ce, contre 55 milliards de dollars dans les prévisions de fermeture pour 2023. Enregistrant donc une légère augmentation en 2025 et 2026, pour atteindre respectivement 50 et 51,6 milliards de dollars.

Quant aux importations de biens pour l’année 2024 en dollars courants, elles augmenteront de 7, 1%, par rapport aux prévisions pour la clôture de l’année 2023; et ce, pour atteindre 43,5 milliards de dollars. Puis, elles remonteront à 47,4 milliards de dollars en 2025 et 47,4 milliards de dollars en 2026.

Sur cette base, la balance commerciale enregistrera un excédent entre 2024 et 2026, pour atteindre 6,3 milliards de dollars en 2024; puis 2,9 milliards de dollars et 4,2 milliards de dollars pour les années 2025 et 2026 respectivement.

D’autre part, au niveau budgétaire, les dépenses publiques au cours des années 2024, 2025 et 2026 devraient atteindre respectivement environ 15 000 milliards de dinars algériens, 15 900 milliards de dinars et 15 700 milliards de dinars (équivalents respectivement à 111,7 milliards de dollars, 118,4 milliards de dollars et 116,9 milliards de dollars).

De leur côté, les recettes budgétaires en 2024 atteindront environ 67,8 milliards de dollars. A savoir une augmentation moyenne d’environ 4,2 % entre 2025 et 2026. Soit respectivement 71 milliards de dollars et 73,6 milliards de dollars.