Wasoko et MaxAB finalisent leur fusion créant un géant du e-commerce B2B



Wasoko et MaxAB finalisent leur fusion créant un géant du e-commerce B2B

Wasoko et MaxAB finalisent leur fusion créant un géant du e-commerce B2B

La nouvelle entité devrait desservir un réseau de plus de 450 000 détaillants opérant dans cinq marchés à fort potentiel dont l’Egypte, le Kenya et la Tanzanie.

La start-up kényane Wasoko et son homologue égyptienne MaxAB ont finalisé leur fusion, donnant naissance à un champion du commerce électronique B2B en Afrique, a rapporté le site d’information TechCrunch ce mardi 27 août 2024, citant un dirigeant de la nouvelle entité.

« Cette fusion, la première d’une telle ampleur sur le continent, a impliqué l'intégration de 16 filiales dans plusieurs pays », a déclaré Daniel Yu (photo, à droite), fondateur de Wasoko et co-président directeur général de l'entité combinée.

« Il s'agit d'une fusion entre égaux. Les conditions commerciales sur lesquelles nous nous sommes mis d'accord le reflètent, puisque les tables de capitalisation et la base d'actionnaires ont été fusionnées à près de 50/50 », a-t-il ajouté, rappelant que la fusion fait suite à des négociations entamées en décembre 2023 entre les deux jeunes pousses.  

Wasoko et MaxAB opèrent sur le marché naissant du commerce électronique interentreprises (B2B) en Afrique, en offrant aux détaillants la possibilité de télécharger une application qui leur permet de se réapprovisionner dans un délai de 24 à 48 heures après avoir passé une commande. Elles offrent également des financements aux commerçants et à des entreprises logistiques qui acheminent les biens de consommation des entrepôts vers les points de vente, par des routes souvent difficiles.

ondée en 2016, Wasoko était jusque-là présente dans six pays (le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda, l’Ouganda, la RDC et la Zambie) alors que MaxAB opérait en Egypte et au Maroc. Les deux entreprises ont cependant réduit leur empreinte géographique à cinq marchés seulement :  Egypte, Kenya, Maroc, Rwanda et Tanzanie. Ce repli reflète une tendance plus large parmi les acteurs du commerce électronique B2B en Afrique, dont beaucoup ont réduit la voilure ces dernières années dans un contexte de manque de liquidités.

Malgré la réduction des opérations en réponse aux défis du secteur, la nouvelle société issue de la fusion dispose d’une base de clients inégalée de plus de 450 000 commerçants.


source: agenceecofin.com

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