Selon les informations relayées par l’ONG internationale de protection de l’environnement, Greenpeace, cette coalition comprend huit pays arabes, à savoir la Tunisie, le Maroc, Oman, la Jordanie, le Liban, la Syrie, le Yémen et les Émirats Arabes Unis. Cet engagement collectif reflète une volonté commune de renforcer et d’accélérer la transition vers une énergie propre et renouvelable dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

La COP 28, présidée par les Émirats Arabes Unis, a fixé trois objectifs majeurs : tripler la capacité de production mondiale d’énergies renouvelables, doubler la production d’hydrogène à 180 millions de tonnes, et améliorer l’efficacité énergétique d’ici 2030. La Tunisie, parmi les nations les plus vulnérables aux effets du changement climatique, a déjà ratifié l’Accord de Paris et a soumis sa Contribution Déterminée au Niveau National (CDN) en 2015, actualisée en octobre 2021.

Ce geste témoigne d’un engagement concret en faveur d’un nouveau modèle de développement aligné sur les objectifs de développement durable. La COP 28 se déroule dans un contexte où les Nations Unies alertent sur une trajectoire de réchauffement climatique potentiellement catastrophique, soulignant l’urgence d’actions climatiques globales et significatives.