L’Algérie à l’avant-garde des pays concernés par le projet agricole italien « Matai »



L’Algérie à l’avant-garde des pays concernés par le projet agricole italien « Matai »

L'Algérie est l'un des pays les plus importants qui adhéreront au projet de « l'Italien Enrico Mattei » de développement du secteur agricole. Après le volet énergétique de l'Initiative de Rome, annoncé à Alger en janvier dernier, lors de la visite du Premier ministre Giorgia Meloni, c'est cette fois au tour du secteur agricole, à travers... Financer un projet de production de tous types de blé sur de vastes superficies en Algérie et dans d'autres pays selon les dernières technologies agricoles.Un communiqué de l'Association Coldiretti, la plus grande organisation d'agriculteurs d'Italie, publié jeudi soir et dont Al-Shorouk a vu une copie, indique que dans le cadre du projet « Matai » du gouvernement italien, dans sa partie liée à l'agriculture, environ 40 000 hectares de terres seront cultivés pour faire progresser ce secteur. Sur le continent africain, le projet offrira des opportunités d'emploi, fournira des biens et des services, développera l'énergie agricole à partir de sources renouvelables, transférera des connaissances et des technologies pour la production locale et développera de nouvelles réseaux de vente.

Le projet a été présenté - ajoute le communiqué - à l'occasion de l'ouverture du Forum International de l'Agriculture et de l'Alimentation, organisé jeudi dans la capitale, Rome, en coopération avec l'organisation « Maison Européenne-Ambrosetti », indiquant que la mise en œuvre La majeure partie de ce vaste projet sera réalisée en coopération avec la société « Bonifiki Ferrarisi », une institution spécialisée dans la production agricole et cotée à la Bourse de Milan.Selon la même source, le projet vise à renforcer la coopération avec plusieurs pays en développement, comme l'Algérie, l'Egypte, l'Angola et le Ghana, pour promouvoir une agriculture durable et responsable en Afrique, renforcer la sécurité alimentaire, car elle est la principale cause d'instabilité et fournir une alternative tangible au phénomène de migration.Il est prévu de cultiver 10 000 hectares en Algérie, 15 000 hectares supplémentaires en Égypte, 8 000 hectares en Angola et 7 000 hectares au Ghana.Le projet, réalisé en coopération avec les ministères italiens des Affaires étrangères et le ministère de l'Agriculture et de la Sécurité alimentaire, comprendra la conclusion d'accords pour la fourniture de diverses machines agricoles, technologies, semences et connaissances nécessaires au secteur agricole, mais aussi de base produits alimentaires destinés à chaque région, avec la production de cultures de base et stratégiques pour la consommation locale de chaque pays concerné par le projet, à l'instar du blé, des haricots, du soja, du riz, du maïs, des bananes, des légumes et des fruits de diverses sortes.Les semences pour divers projets seront fournies par la société semencière italienne SIS, tandis que les fédérations agricoles italiennes se chargeront de fournir des machines et du matériel agricoles, y compris des pesticides qui porteront des étiquettes dans la langue locale, et de fournir des machines soit par vente, soit par location. et les agriculteurs pourront suivre des formations spécialisées garanties par l'entreprise « Bonifiki Ferrarisi ».Début juin dernier, la société italienne « Bonifiki Ferraresi », spécialisée dans la production de céréales, notamment de blé dur, a obtenu un contrat de concession définitive en Algérie, pour la première exploitation de 900 hectares dans le sud, dans le cadre de un accord préalable entre les dirigeants des deux pays pour soutenir cette division et augmenter sa production localement.Elle avait déclaré à l'époque, dans un communiqué, qu'une société mixte algéro-italienne avait été créée spécifiquement à cet effet, par l'intermédiaire d'un partenaire algérien local, et qu'elle serait majoritairement favorable au parti italien « Bonifiki Ferrarese ».Le président Abdelmadjid Tebboune et l’ancien Premier ministre italien Mario Draghi ont convenu lors de la visite de ce dernier en Algérie en avril 2022 que l’Italie contribuerait à accroître les investissements directs en Algérie dans plusieurs secteurs, notamment l’augmentation de la production de blé et des industries alimentaires.En marge de la visite du ministre italien de l'Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Francesco Lollobrigida, en Algérie début juin, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Abdel Hafid Hani, a confirmé que la partie algérienne souhaite que les deux pays bougent au plus vite. possible à une phase de mise en œuvre du plan d'action élaboré entre les deux parties, indiquant qu'il a discuté avec l'invité italien, il a discuté des moyens de développer des programmes bilatéraux concernant le secteur agricole et les industries alimentaires et manufacturières.

source: https://www.echoroukonline.com

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