Dattes, olives, élevage : L’Algérie lance 3 nouveaux programmes



Dattes, olives, élevage : L’Algérie lance 3 nouveaux programmes

Trois nouveaux programmes sont actuellement en cours de préparation pour soutenir la production nationale de dattes et d’olives et garantir la protection de la filière de l’élevage, a fait savoir hier à Alger le ministre l’agriculture et du développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, en marge de l’ouverture de la session parlementaire ordinaire 2023-2024 au conseil de la nation.

Sans avancer de plus amples détails quant à la consistance de ces nouveaux programmes, le ministre de l’agriculture, cité par l’APS, a néanmoins évoqué un plan national pour l’extension des vergers d’oliviers, notamment dans les régions des steppes et du sud qui « sera lancé dès cette année », ainsi que la mise en place d’une nouvelle démarche, actuellement en cours d’élaboration, en vue d’accroître la production nationale de dattes.

De même, le ministre a réaffirmé l’engagement des pouvoirs publics à soutenir la filière de l’élevage, à travers surtout la distribution de fourrages subventionnés, tout en annonçant dans le même contexte, « le lancement de l’opération d’octroi d’indemnisations en nature, avec la distribution de l’aide accordée pour la saison agricole actuelle » au profit des agriculteurs dont les récoltes ont été affectées par la sécheresse, la faible pluviométrie ou les inondations.

Sur sa lancée, Henni a également fait savoir que son département s’apprête à prendre d’importantes mesures visant à stabiliser la production et la disponibilité des produits de large consommation, tels que les fruits et légumes, ainsi que les viandes rouges et blanches.

« Des mesures fermes seront prises dans les plus brefs délais pour assurer la disponibilité des différents produits et garantir la stabilité des prix », a-til assuré à cet égard. En tête des
priorités de la nouvelle politique économique prônée par les pouvoirs publics ces trois dernières années, le développement du secteur agricole devrait ainsi amorcer une nouvelle phase d’organisation et de dynamisation afin d’assurer à la fois une meilleure stabilité de l’offre en divers produits de base sur le marché national et de favoriser en même temps l’essor des cultures stratégiques pour garantir la souveraineté alimentaire du pays. Outre les filières des dattes et de l’oléiculture, qui offrent un fort potentiel à l’export et qui devront donc bénéficier dès cette années de nouveaux programmes de soutien pour accroître leurs rendements, le département de l’agriculture s’active surtout à conforter le développement des cultures dites stratégiques, à l’instar de la production de blé, de maïs, de tournesol et de légumineuses afin d’en assurer la disponibilité sur le marché national et d’en réduire la facture du pays à l’importation.

Dans cet ordre d’idées, le ministre du secteur a souligné samedi dernier la nécessité d’assurer un accompagnement effectif des entreprises publiques activant dans le domaine des cultures stratégiques dans le cadre du développement de l’agriculture dans les wilayas du sud, selon un communiqué du ministère repris par l’APS.

Un accompagnement qui vise à accélérer notamment le développement des filières céréalières en vue d’en améliorer les rendements et la production locale et se prémunir ainsi contre les aléas et les fluctuations des marchés internationaux de produits de base.

A souligner que bien que de nombreux défis restent encore à relever afin d’améliorer surtout l’autosuffisance du pays en blés, sucre, huiles, viandes et autres produits de
large consommation, l’agriculture nationale enregistre ces deux dernières années une forte dynamique de croissance, avec une production estimée à plus de 4500 milliards de dinars durant l’année écoulée, contre 3500 milliards dinars en 2021, soit une hausse de 31% en valeur.

Une croissance appréciable qui permet ainsi au pays d’atteindre un niveau de sécurité alimentaire de plus de 75%, selon les évaluations du ministère de l’agriculture.


source: https://lalgerieaujourdhui.dz/

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