Algérie: Une réunion intersectorielle en vue de généraliser le paiement électronique début 2025

Une nouvelle réunion de coordination intersectorielle a regroupé, ce lundi, à Alger, plusieurs département ministériels et organismes financiers concernés par le développement du paiement électronique.

La réunion a été coprésidée par le ministre des Finances, Laaziz Faid, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sidali Zerrouki et le gouverneur de la Banque d’Algérie, Salah Eddine Taleb, en présence des principaux acteurs concernés, dont le SG du du ministère du Commerce, le président de l’ABEF, les DG de de la SATIM, du GIE monétique,  d’Algérie Poste et d’Algérie Télécom.

Selon le communiqué, la rencontre s’inscrit dans le cadre du suivi périodique des actions liées au développement de l’usage des moyens de paiements électroniques, conformément aux priorités tracées par le président de la République.

Le communiqué précise que l’objectif était de s’assurer du degré de préparation des acteurs pour généraliser des solutions de paiement électronique dès le début de l’année 2025.

Le paiement instantané, les cartes sans contacts et le paiement mobile comme priorités 

Ainsi, les discussions ont porté, selon le communiqué, sur plusieurs priorités à savoir la mise en oeuvre du paiement instantané, la disponibilité des cartes bancaires, y compris les cartes sans contact, l’élargissement de l’usage du paiement mobile ainsi que la domiciliation des web-marchands, notamment les grands facturiers.

Il était également question d’une campagne de vulgarisation qui sera menée par l’ensemble des acteurs concernés pour sensibiliser commerçants et consommateurs à l’adoption de ces moyens de paiement électronique.

A l’occasion, M. Faid a insisté sur l’importance de respecter les délais fixés pour garantir un déploiement opérationnel dès le début de l’année 2025.

Assainissement de la sphère économique et lutte contre le blanchiment d’argent

Le ministre a également souligné l’impact positif attendu de ces initiatives sur les citoyens et les opérateurs économiques, par sa contribution à l’assainissement de la sphère économique ainsi que leur contribution à la mise en conformité du système financier national avec les normes internationales notamment en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Les acteurs impliqués ont été, ainsi, appelés à renforcer la coordination et à anticiper les éventuels obstacles afin d’assurer le succès de cette initiative, essentielle pour la modernisation de l’économie nationale.

Une nouvelle réunion d’évaluation est prévue avant la fin de l’année pour faire un bilan final avant le lancement officiel des dispositifs, selon le communiqué