L’État algérien s’est lancé un défi de taille en se fixant la barre des 7 milliards de dollars d’exportations hors-hydrocarbures, à atteindre avant la fin de l’année en cours, après avoir réalisé 3,5 milliards en 2022.À cet effet, le gouvernement algérien mise plus que jamais sur les nouvelles zones franches, notamment celle avec le Mali. Une zone de libre échange qui permettra au pays de jouir d’une flexibilité économique et de dynamiser ses exportations, excepté le gaz et le pétrole, lesquelles n’ont jamais réussi à dépasser les 2 milliards durant les trois dernières décennies. À la lumière de son ouverture aux marchés africains, et dans le cadre des zones de libre-échange, l’Algérie mise de ce fait sur sa production agroalimentaire,  qui représente pas moins de 19% de ses exportations hors-hydrocarbures. Cela, dans un contexte où grâce à sa situation stratégique, qui lui permet de devenir un véritable point de transit de diverses marchandises vers l’Afrique, et vice versa, l’Algérie ambitionne ainsi de diversifier ses partenaires commerciaux,  en dehors de l’Union européenne. En outre, l’Algérie dispose d’infrastructures capables de soutenir ses efforts d’intégration économique, en reliant les profondeurs africaines à la mer Méditerranée.