Tchad : lancement de la professionnalisation des formations dans l’agroalimentaire



Tchad : lancement de la professionnalisation des formations dans l’agroalimentaire

Tchad : lancement de la professionnalisation des formations dans l’agroalimentaire

En août dernier, le Tchad dévoilait un projet visant à renforcer les compétences des diplômés de l’enseignement dans le secteur de l’agroalimentaire. Ce projet, financé par la France, cherche à accroître l’employabilité des bénéficiaires afin de renforcer ce secteur clé de l’économie.

Le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation professionnelle, Reounodji Frédéric, a présidé, ce vendredi 11 octobre, la cérémonie de lancement du projet d'Appui à la professionnalisation de l'enseignement supérieur au Tchad. Ce projet, orienté vers le secteur agropastoral, est financé par le gouvernement français en vue de professionnaliser et de moderniser certains cursus académiques.

Ce projet entend créer des passerelles entre le monde académique et le secteur professionnel. « Il s'agit de préparer les étudiants non seulement à obtenir des diplômes, mais aussi à réussir leur insertion professionnelle pour devenir des acteurs clés du développement de notre pays », a expliqué Reounodji Frédéric.

Les contours de ce projet avaient été dévoilés en août dernier lors d’une rencontre entre des responsables du ministre tchadien et ceux de l'ambassade de France au Tchad. L’on apprenait alors à cette occasion que le projet cible six établissements d’enseignement supérieur à savoir : l'Université des sciences et des technologies d'Ati, l'Université de Sarh, l'Université de N'Djamena, l'Institut national supérieur de l'élevage de Moussoro, l'Institut national supérieur des sciences agronomiques et des technologies agroalimentaires de Laï et l'Institut national supérieur des sciences et techniques d'Abéché.

Ces établissements bénéficieront d’un accompagnement technique et financier pour mettre en œuvre des initiatives de formation en cette année académique débutée le 1er octobre. Pour cette année, le projet sera déployé sous une forme pilote. Il est prévu que dans les prochaines années, il soit étendu à d’autres établissements et à d’autres secteurs clés de développement.

Vanessa Ngono Atangana


source: agenceecofin.com

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