Bien que le Maroc ait traversé l’une des plus difficiles périodes de son histoire économique, il a réussi a accomplir un ensemble de réalisations restaurant l’économie nationale et la rendant encore plus résiliente face aux chocs inflationnistes grâce à la stratégie gouvernementale, a affirmé le chef de l’Exécutif.

Lors de la séance mensuelle tenue à la Chambre des conseillers, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a fait savoir que la valeur des exportations nationales a franchi le cap des 390 milliards de dirhams au titre des onze premiers mois de l’année 2022, soit une augmentation de 33% comparé à 2021 (292.749 MMDH). Il ajoute que les exportations de phosphates et dérivés ont connu une augmentation de 54,8% (108,044 MDH), l’industrie automobile de 35% (100,375 MDH), tandis que les exportations de l’agriculture et l’agroalimentaire ont haussé de 18% (73,807 MDH).

A noter que même les exportations du textile et cuir ont connu une croissance de 22,2%, soit de plus de 7.430 MDH au cours de la même période grâce à la hausse des ventes des vêtements confectionnés (+23,2% ou +4.856MDH), des articles de bonneterie (+14,4% ou +992MDH) et des chaussures (+33,2% ou +797MDH).

Le chef du gouvernement a rappelé que les recettes des investissements directs étrangers (IDE) ont atteint 32,479 MMDH à fin octobre 2022, enregistrant une hausse de 33%, soit plus de 8 MMDH par rapport à octobre 2021, tandis que le flux net des IDE a augmenté de 50,5% passant de 14,52 MMDH en 2021 à 21,85 MMDH en octobre 2022. Il a ainsi estimé que ces chiffres représentent des indicateurs positifs compte tenu des impacts qu’a témoigné le Royaume.

Concernant la baisse de la production agricole nationale pour l’année 2022 en raison des conditions climatiques défavorables, Akhannouch s’est dit optimiste vu que le secteur devrait enregistrer une croissance de 1,5% sur la base de l’hypothèse d’un bon déroulement de la campagne agricole.

Le haut responsable a affirmé que son gouvernement a déployé tous les efforts nécessaires afin de maintenir l’équilibre financier du secteur, à l’instar des autres secteurs, notant que les fonds supplémentaires ont été pompés d’un montant additionnel d’une valeur de 40 milliards de dirhams pour faire face à la cherté de la vie et aux fluctuations des prix du gaz, du transport et des denrées alimentaires, entre autres.

Avec tous ces obstacles et impacts accumulés, le chef de l’Exécutif signale que le taux de déficit est resté stable à 5,3%, un taux positif par rapport aux prévisions de la loi de finance au titre de l’année 2022, soit une économie de 7 milliards de dirhams. S’ajoutent notamment les recettes du tourisme qui ont atteint 81,72 milliards de dirhams à fin novembre dernier. Rappelons que c’est sous l’effet de la reprises que les recettes Voyages ont plus que doublé en un an, passant de 32,28 MMDH à fin novembre 2021 à 81,72 MMDH à fin novembre 2022, devenue ainsi la meilleure en termes de recettes touristiques.