Algérie: L’Algérie n’est pas menacée d’austérité alimentaire, selon les spécialistes



Algérie:  L’Algérie n’est pas menacée d’austérité alimentaire, selon les spécialistes

Malgré les répercussions de la crise ukrainienne sur les marchés mondiaux, des spécialistes affirment que l’Algérie ne présente pas de risque d’austérité alimentaire. Nous vous révélons davantage de détails là-dessus dans la suite de cet article du 27 mars 2022.

Effectivement, l’invasion russe en Ukraine a eu des incidences sur l’ensemble des marchés internationaux, notamment en matière de bourse mondiale de blé. Cependant, des experts et spécialistes affirment que l’Algérie ne figure pas dans la liste des pays menacés par l’austérité alimentaire. Il s’agit de ce que précise le quotidien arabophone Echorouk.

En effet, cet avis a été divulgué à la lumière d’une présentation. Cette dernière traite de la sécurité et de la souveraineté alimentaire. Elle a été tenue par la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC). Ainsi, les professionnels ont convenu, à l’unanimité, que le pays ne risque pas de crise alimentaire et famine.

Selon ces mêmes spécialistes, l’Algérie pourra faire face à cette conjoncture internationale difficile. Ils ont en outre souligné que l’exécutif national est en mesure de permettre à la population algérienne de surmonter la crise économique mondiale. Et cela sans embûches, ont-ils insisté.

Sécurité alimentaire en Algérie : voici ce qu’affirment les spécialistes

Dans ce contexte, un expert en affaires agricoles a confirmé que les céréales occupent 70 % de la superficie agricole en Algérie. Soit l’équivalent de 3,2 à 3,5 millions d’hectares. Selon ledit locuteur, le blé dur représente, à lui seul, 70 à 80 % de ce terrain agricole. Par ailleurs, l’ex ministre de l’Agriculture a, pour sa part, assuré qu’à l’heure actuelle, l’Algérie se tient loin de toute insécurité alimentaire.

À ce propos, le docteur a indiqué que le pays possède une multitude d’options. Et ce, soit en termes de production future ou même d’importation. Dans le même sillage, Rachid Benaïssa a rappelé que les fournisseurs habituels de l’Algérie sont, entre autres, le Canada, la France et le Mexique. C’est pourquoi, de son avis, le pays ne marque pas une dépendance majeure du blé russe et ukrainien.

Pour conclure, l’étude en question a souligné que pour atteindre la sécurité alimentaire, les solutions disponibles consistent à se lancer dans un certain nombre de réformes au cours de l’étape suivante. En matière de blé dur, l’État vise à atteindre une production extensive. Elle devrait s’élever à 32 quintaux par hectare en 2024. Ainsi, la récolte nationale atteindra l’équivalent de 70 millions q de cette matière première. 


source: dzairdaily.com

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