Algérie: Echanges commerciaux entre les pays africains : le manque de communication et le réseau de transport abordés



Algérie: Echanges commerciaux entre les pays africains : le manque de communication et le réseau de transport abordés

Le manque de communication et de réseau de transport sont une contrainte à la promotion des échanges commerciaux entre les pays africains, ont considéré les participants à une table ronde organisée à l’occasion du Salon africain des affaires (SADA) ouvert mercredi à Oran.

Pour Mohamed Berkat, un opérateur économique algérien en agroalimentaire, dont les produits sont commercialisés en Ile Maurice, à Madagascar et aux Comores, le manque de communication et de transport demeurent les contraintes essentielles auxquelles font face les producteurs africains.

Il a considéré, à ce propos, qu’il existe en Algérie "des produits de très bonne qualité répondant aux normes internationales et proposés à des prix très compétitifs, toutefois, ces produits ne se vendent pas en dehors du pays, soit par manque de connaissance soit pour des problèmes liés aux réseaux de transport et d’acheminement vers l’Afrique".

"Pour nous africains, nous devrions trouver le moyen de communiquer davantage, de se faire connaître sur les marchés continentaux afin d’intensifier les échanges commerciaux entre nos pays qui, malheureusement, sont en deçà des espérances et des attentes de nos populations", a-t-il ajouté.

De son côté, Sissoko Mahamadou, vice-président de l’Association "Renaissance-Nahda africaine" regroupant des étudiants de pays africains en Algérie, a souligné le rôle que pourrait jouer les étudiants africains comme ambassadeurs de leurs pays respectifs. "Face à cette méconnaissance entre africains, les étudiants peuvent constituer un véritable réseau de promotion des produits africains en Algérie et vice-versa. Il faut les impliquer dans ce processus, car ils sont d’excellents facilitateurs en la matière".

De son côté, Marour Djouma, fondateur d’une start-up "African Buisines Valley" au Mozambique, a fait savoir que son entreprise œuvre pour "la conception d’une plateforme qui va permettre aux entreprises africaines de pouvoir un climat propice pour le développement des affaires en Afrique".

De son côté, le sous-directeur de la réglementation à l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), Walid Belaâbidi, a passé en revue les missions de cet organe qui s’articulent autour de la promotion du produit algérien à travers l’accompagnement et le conseil prodigué aux opérateurs algériens, mais aussi l’analyse des marchés extérieurs.

Le Salon africain des affaires se poursuivra jusqu’à vendredi au Centre des conventions Mohamed Benahmed d’Oran, avec la participation de 17 pays africains et 50 opérateurs économiques algériens.


source: aps.dz

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