Maroc : Women in Africa : qui est Souhair Bouallala, finaliste de WIA-54-2021



Maroc : Women in Africa : qui est Souhair Bouallala, finaliste de WIA-54-2021

Après plus de sept ans en tant que cadre dans la direction financière d’un grand groupe français, Souhair Bouallala se lance dans l’aventure entrepreneuriale. La finaliste de WIA-54-2021 souhaite, à travers «Bebdary», une application mobile, avoir un impact économique et social sur la valorisation du travail des petits prestataires et des femmes créatrices. Enthousiaste, travailleuse et déterminée. Souhair Bouallala figure sur la liste des 8 finalistes marocaines du programme WIA-54-2021 de la Fondation Women in Africa. Après un baccalauréat en sciences économiques, elle décide de faire des études en finance en intégrant tout d’abord l’ISCAE Casablanca et, ensuite, Neoma Business School, une grande école de commerce française. Dès sa sortie d’école, elle a intégré la direction financière d’une filiale d’un grand groupe français à Paris où elle a évolué pour occuper la fonction de manager administratif et financier. Une expérience qui l’a bien aidée à connaître les bases sur lesquelles bâtir son idée de projet. «J’ai toujours voulu me lancer dans l’entrepreneuriat, mais je souhaitais avant passer par la case du salariat afin de me former, maîtriser l’environnement et le fonctionnement d’une entreprise en interne et mûrir professionnellement afin d'être prête à mener l’aventure entrepreneuriale», nous déclare la finaliste WIA-54-2021. Après 7 ans de salariat, Souhair a co-fondé «Bebdary», une application mobile dédiée à l’univers du bien-être quotidien qui met à l’honneur les petits créateurs, en particulier les femmes dans les domaines culinaire, sportif, mode/déco et les soins de beauté. «Au tout début de “Bebdary”, j’étais étonnée par le niveau de participation des femmes au marché du travail qui ne dépasse pas les 20%, selon les chiffres officiels de 2020. Parmi les raisons évoquées par les femmes figure le refus d’une autorité parentale qu’une femme travaille dans un environnement mixte ou parce qu’elle décide de son plein gré à quitter son travail, car elle n’arrive plus à gérer vie professionnelle et vie de famille. Nous souhaitons que notre projet vienne apporter une réponse à ce frein en produisant un impact social positif sur la vie de ces femmes qui ont du talent et qui peuvent s’en servir tout en gardant un équilibre de vie qui leur convient», nous confie la jeune entrepreneure, sur un ton optimiste. Ce projet a valu à Souhair d'être accompagnée par un mentor expérimenté, à travers la Fondation Women in Africa. Il s’agit de Younes El Mechrafi, directeur général de la Marocaine des jeux et des sports (MDJS). Titulaire d’une maîtrise «Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises» et d’un DESS en «Génie Informatique» de l’Université de Lille, El Mechrafi a occupé divers postes dont celui de DG de la Somav et de Concis. Par ailleurs, M. El Mechrafi s’engage activement auprès des instances internationales de loteries (Élu secrétaire général de l’Association des loteries d’Afrique en 2014, Élu membre du Comité exécutif de la World Lottery Association en 2014, Élu membre du comité exécutif de GLMS en 2015, et nommé président de l’Audit Committee de la World Lottery Association en 2018).


source: lematin.ma