Nouveau dénouement dans l’affaire Tazej à Djelfa/M’sila. Le gérant du groupe annonce la reprise des activités de l’exploitation, après plusieurs mois de « blocage » administratif.

Salim Amra revient avec enthousiasme dans une nouvelle vidéo annoncer l’obtention des documents nécessaires à la concrétisation du projet agricole. Il ne manque pas d’adresser ses sincères remerciements aux partis qui ont assuré la fluidification du processus, et annonce le démarrage des activités de l’exploitation en grande pompe.

Le projet agricole de Tazej à Djelfa enfin libéré de la « lenteur bureaucratique »

Le blocage dont souffrait le groupe Tazej pour l’exploitation d’une terre agricole située entre Djelfa et M’sila est terminé. Ce vendredi, le média Dz News publie une vidéo du gérant, Salim Amra, venu annoncer le lancement des activités après l’intervention des pouvoirs publics pour résoudre la situation.

Pour rappel, l’investisseur avait sollicité l’aide du médias pour dénoncer la procédure de régularisation administrative sans fin qui le bloquait dans son projet. Mouvement qui a valu à ce dernier gain de cause ; Tazej reçoit finalement les documents demandés pour étendre l’exploitation et lancer un projet connexe d’élevage dans la terre agricole située entre les deux wilayas.

« Grâce à l’intervention des autorités compétentes, les obstacles administratifs auxquels nous faisions face ont pu être écartés et nous avons pu obtenir les contrats de franchise nécessaire au démarrage de l’activité agricole ».

Salim Amra termine son message en adressant ses remerciements au président de la République, aux walis de Djelfa et de M’sila ainsi, qu’à tous les médiateurs qui ont eu une incidence sur l’affaire.

La bureaucratie manque de faire couler le projet agricole de Tazej à M’sila

En 2019, la société Tazej se lance dans un projet innovant : une exploitation agricole de grande envergure censée dispenser le groupe de matière première importée. Les 1500 ha prévus accueillent des arbres et des arbustes fruitiers qui, à terme, seront en mesure de produire plus que ce dont Tazej a besoin en concentré de fruits. Le groupe revendrait ainsi son surplus aux entreprises agroalimentaires locales, réduisant l’enveloppe d’importations du pays.